Section : VGA RUGBY

[RUGBY] Rencontre avec Thierry Gautier, l’un des visage incontournable de la VGA Rugby

par | 23/10/2025

Pouvez-vous vous présenter et nous raconter votre parcours dans le rugby ?

Je m’appelle Thierry Gautier, je suis originaire du Sud-Ouest, de Colomiers, en banlieue toulousaine. Le rugby, je connais depuis longtemps, mais je ne l’ai pas pratiqué en tant que joueur. C’est mon deuxième garçon qui a voulu faire du rugby en 2004-2005, donc je l’ai accompagné naturellement. Il a fait ses premiers pas à la VGA Rugby, et moi j’ai été dirigeant. J’ai pris ma première licence DAT en 2008, puis j’ai passé mon brevet fédéral d’éducateur en 2010. J’ai donc commencé par suivre mon fils en tant que papa, puis en tant que dirigeant, et ensuite comme éducateur. J’ai encadré les moins de 9 ans, les moins de 10, puis les moins de 12 ans. Depuis 2010, j’entraîne les enfants le mercredi et le samedi après-midi, et aujourd’hui j’encadre les U12, qui s’entraînent le lundi soir, le mercredi après-midi et le samedi après-midi. Je suis également vice-président de l’école de rugby, et depuis 2010, j’ai connu quatre présidents de la section.

Quel est votre rôle actuel au sein de la section rugby ?

Aujourd’hui, je n’ai plus d’enfants à l’école de rugby, mais mon fils Léon Gautier joue toujours en équipe première seniors. Je suis éducateur des U12 et vice-président en charge de l’école de rugby. Nous avons Stéphane Desfontaines, vice-président en charge des seniors, Jonathan Roby, président de la section, et Sylvain Bernard, vice-président en charge des relations avec les institutions. J’entraîne donc toujours les mercredis et samedis après-midi, parfois le lundi soir, et pour les matchs à domicile des seniors, j’essaie de donner un coup de main à Stéphane (Desfontaines) pour les repas des joueurs quand je suis disponible. Je participe également au voyage de l’école de rugby pendant la première semaine des vacances de Pâques, et nous organisons aussi notre tournoi, l’Ovale Saint-Maurien, depuis deux ans, habituellement au mois de juin. Enfin, je suis également tuteur d’un service civique, Oussama, chargé du développement du rugby féminin.

Qu’est-ce qui vous motive le plus dans votre engagement en tant que bénévole ?

Je pense que cela vient de loin. J’ai été moniteur de centre aéré quand j’étais jeune, et je pense que si j’avais été professeur de sport, ça ne m’aurait pas déplu. J’aime la transmission auprès des enfants, le management et la formation des jeunes. Évidemment, il y a aussi la passion du rugby et l’envie de rendre un peu de ce qu’on m’a donné. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est de voir les jeunes joueurs passer leurs diplômes d’éducateur et revenir pour donner du temps au club. C’est d’ailleurs ce que j’avais écrit quand j’ai passé mon premier diplôme : mon objectif était de constituer un groupe à l’école de rugby et de l’accompagner jusqu’en senior. C’est ce qu’on a réussi à faire avec le groupe de Léon, Rémi Barraille, Adrien Leroy, Raphaël Ribes, etc. Ils sont sept ou huit à être ensemble depuis le début, et c’est ce que j’aime voir.

Pouvez-vous nous décrire une journée type de bénévole ?

En U12, nous sommes quatre éducateurs, dont un jeune qui va bientôt se former. En début de saison, avec le responsable et le directeur technique, nous préparons des cycles de deux mois, et pour chaque cycle, nous planifions les séances. Souvent, le mercredi matin, on échange sur la séance du jour, on la prépare et on l’envoie via WhatsApp ou email. À 13h, on part à Paul Meyer, on installe le terrain, on accueille les enfants et on anime deux heures d’entraînement. Ensuite, on fait un petit débrief sur ce qui a bien fonctionné ou non, avant de préparer la séance suivante pour le samedi, et ainsi de suite.

Et qu’est-ce qui rend la VGA différente, selon vous, des autres clubs de rugby ?

La VGA, c’est un club très familial. Je suis arrivé avec mes enfants, et même s’ils ne sont plus à l’école de rugby, j’y suis resté. C’est pareil pour Stéphane (Desfontaines) : son fils a joué, il n’est plus là, mais lui est toujours présent. Le club repose sur la bonne volonté de quelques dirigeants clés, ce qui crée un esprit stable, fidèle et convivial. On cherche sans cesse à impliquer de nouveaux bénévoles, et à chaque réunion de rentrée de l’école de rugby, je fais un appel aux parents pour qu’ils viennent nous aider. On prend tout le monde, chaque aide est précieuse ! Une des grandes réussites récentes, c’est notre tournoi l’Ovale Saint-Maurien, qui réunit plus de 70 bénévoles entre les seniors et les parents. Notre école de rugby est labellisée FFR : il existe un système d’étoiles (une, deux, trois), très difficile à obtenir. Nous visons la deuxième étoile, notamment grâce au développement du rugby féminin. Une jeune, Lily, passe actuellement ses diplômes de formatrice, et nous avons de plus en plus de filles qui s’inscrivent. Nous avons aussi notre section bébé-rugby, lancée il y a une dizaine d’années par notre président actuel, qui est un vrai succès. Et enfin, nous avons la chance d’avoir un lieu magique à Paul Meyer, un cadre idéal pour pratiquer.

Quels sont les événements importants de l’année pour la section ?

Le week-end dernier, il y avait le week-end d’intégration des moins de 12 et moins de 14 ans, organisé dans les Yvelines. Chaque mercredi, nous proposons aussi un accueil dès le matin pour les enfants dont les parents travaillent. Il y a ensuite le stage de la première semaine d’avril, où nous partons une semaine avec les U10, U12 et U14 pour un stage sportif organisé chaque année dans une région différente. Début septembre, il y a la semaine de l’école de rugby, où les enfants peuvent inviter des copains à venir tester la pratique. Nous organisons également des repas, des barbecues et des moments conviviaux au club house. Et bien sûr, le grand rendez-vous reste l’Ovale Saint-Maurien, qui aura lieu cette année au mois de mai.

Pour quelles raisons encourageriez-vous un jeune à commencer le rugby ?

C’est un peu cliché, mais au rugby, tout le monde a sa place. Contrairement à d’autres sports collectifs où il peut y avoir de la sélection, au rugby, on prend tout type de gabarit. C’est un sport où on ne peut pas tricher, un combat collectif où chacun doit apporter sa pierre à l’édifice. C’est aussi un sport très stratégique et réfléchi, avec beaucoup de règles, ce qui le rend très ludique. La Fédération Française de Rugby a beaucoup travaillé sur une progression adaptée : les plus jeunes jouent à 5, puis à 8, 10, 12 et enfin à 15 joueurs. C’est une progression sécurisée, avec une structuration sérieuse et un encadrement professionnel. C’est important, pour les enfants comme pour les parents, de savoir que la pratique se fait en sécurité, dans un cadre encadré et bienveillant.