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[PENTATHLON MODERNE] Valentin BELAUD, décollage imminent

par | 28/07/2021

Rédaction : Yann Lavoix, webmaster du site  VALENTINBELAUD.COM

Demain ce sera le grand départ. La valise est prête pour le saut vers l’Asie, mais pas vers l’inconnu. 5 ans d’attente pour une délivrance programmée dans un peu plus d’une semaine. Valentin a intérêt à bien dormir dans l’avion car l’arrivée au Japon ne se fait pas simplement, puisqu’il faut miser sur une attente de 2 à 5 heures dans l’aéroport. Explications. En arrivant sur le sol japonais, tous les athlètes doivent passer par une série de contrôles, c’est le prix à payer pour que les Jeux aient lieu, des JO où tout est fait pour éviter le Covid.

Valentin comme les autres va donc se plier à ce parcours obligatoire, un scénario immuable pour les 10 000 athlètes venus du monde entier. A peine l’avion posé, les accrédités dont Valentin fait partie, attendent que les autres passagers aient débarqué. Une fois qu’ils sont sortis de l’avion, les accréditations sont vérifiées et tous partent avec un guide pour une dizaine d’étapes au cours desquelles il faudra montrer patte blanche… ou plutôt paperasse dument remplie. 6 nageurs polonais ont d’ailleurs été renvoyés chez eux et manqueront les Jeux pour ne pas avoir pu présenter tous les documents demandés. Dans ce chemin d’accréditation il faut en effet présenter la version papier de deux tests PCR effectués 96 heures avant le départ et des formulaires remplis en japonais dans des laboratoires agréés par les autorités nippones. À cela se sont ajoutés des questionnaires remplis dans l’avion ainsi que l’application OCHA, sans laquelle rien n’est possible. Valentin, comme tous les autres, a téléchargé cette application au moins quatorze jours avant le départ et à actualisé ses données concernant sa santé, avec prise de température quotidienne. Attention, sans un QR Code visible sur le smartphone qui sera demandé avec les papiers à plusieurs reprises, impossible de passer à l’étape suivante. Et celle-ci est la plus… cocasse, puisque Valentin devra cracher dans une éprouvette et attendre l’analyse immédiate, ou presque.

Il faut parfois attendre 2 heures pour en connaitre le résultat. Valentin aura le temps de nous faire des photos, d’écrire ou d’écouter de la musique jusqu’à ce que son numéro apparaisse et lui signifie que les résultats du test sont arrivés. Il n’y aura plus qu’à faire plastifier l’accréditation et voir les portes de l’aéroport s’ouvrirent à lui si le test est négatif. Sinon, ce sera une mise en isolement.

On lui souhaite ensuite ne pas être réveillé dès le lendemain à l’aube, comme d’autres l’ont été, par un contrôle antidopage toujours possible, en plus du contrôle salivaire quotidien. Mais on l’a bien compris, organiser une telle compétition est à ce prix si l’on veut limiter les risques de reprise épidémique qui viendrait ébranler surement son bon déroulement voire l’interrompre. Et puis, en cas de médaille, ce périple « administro-sanitaire » sera vite oublié. Bon voyage Val’ !