L’aïkido, comme toutes les disciplines traditionnelles japonaises, est la forme moderne et pacifique d’un ancien art martial. Il a pour origine l’aïki-jutsu, lui-même issu d’un autre et très ancien art martial : le ken-jutsu ou pratique du sabre. Les principes de l’aïkido ont été découverts, puis mis en pratique par le maître japonais Morihei Ueshiba lorsqu’il intégra aux techniques des arts traditionnels purement physiques, les valeurs morales de l’être humain dans le but de chercher à dissuader un adversaire et neutraliser son intention agressive.
Les techniques de base de l’aïkido se caractérisent par la liberté et la spontanéité des mouvements circulaires. Si l’on prend en compte l’ensemble des mouvements de corps nécessitant une rotation et un pivot (taï-sabaki), les déplacements et les mouvements circulaires apparaissent comme le commencement et la fin de tout entraînement.
Les mouvements du corps en aïkido s’appuient donc sur le principe du cercle et de la spirale. Tout comme les corps sphériques, le centre est stable et le mouvement est issu de ce point immobile. La spirale peut contrôler toutes les attaques par des techniques émanant de son centre qui, bien que gracieuses, seront toujours empreintes d’une puissance remarquable.
© Photo VGA Saint-Maur Aïkido école Nocquet
Les pratiquants de l’aïkido, bien qu’ils étudient des techniques « dures » telles, entre autres, les frappes directes (atemi) et les clefs de poignet héritées des arts de combat anciens, doivent consacrer la plus grande partie de leur entraînement à la maîtrise des mouvements circulaires. L’omniprésence de ceux-ci dans chacune des techniques rend parfois la réalisation de ces dernières bien mystérieuses pour le débutant qui, sincèrement, utilise toute sa force et sa résistance sans pouvoir parvenir à effectuer une technique qui paraissait pourtant si simple en la regardant.
© Photo VGA Saint-Maur Aïkido école Nocquet
L’aïkido donne en effet visuellement l’impression d’une grande simplicité. La technique réalisée, en un seul temps (ou un seul souffle), avec un grande fluidité et en limitant les oppositions donne la sensation pour l’observateur d’une « chorégraphie bien huilée » difficile à saisir pour celui qui est habitué à d’autres disciplines, où deux forces s’opposent de façon linéaires et où généralement le plus grand et le plus fort à toutes les chances de vaincre.
En aïkido, point de gabarit ou de classement par taille, par sexe, par âge ou par « grosseur » des bras. Au contraire, en aïkido la progression vient en pratiquant avec tous les types de morphologies et les techniques s’adaptent d’un individu à un autre.
Deux sections proposent l’apprentissage de cet art martial, l’Aïkido Nocquet et l’Aïkido Tamura
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