Rappelons que la nationale 1 est la troisième division au tennis de table juste derrière la Pro A et la Pro B. Le niveau y est soutenu puisque toutes les joueuses sont numérotées dans les deux cents premières places au classement français. De surcroît, comme pour la Pro A masculine les matchs se jouent au score acquis. La première équipe à obtenir dix victoires remporte la rencontre, il est donc nécessaire d’avoir des joueuses fortes au sein de l’équipe.
Afin de maintenir ce niveau, depuis de nombreuses année la VGA Tennis de Table a choisi de recruter régulièrement de nouvelles joueuses. Les dernières en date sont Andrada Vincze et Marine Pavot. On le conçoit bien, poursuivre dans une telle division est un investissement, mais il est nécessaire pour un club formateur. En effet, pour progresser un joueur doit pouvoir jouer à son meilleur niveau sous peine de freiner son évolution ou de le voir partir dans un autre club. Ainsi, Marion Chomis, joueuse formée au sein club d’Arromanche, au combien appréciée, a quitté l’année dernière le club pour pouvoir intégrer une équipe de Pro B.
Malgré ce départ, pari réussi si l’on en croit le dynamisme du sport féminin au sein de la section. Sous l’impulsion des entraîneurs et d’Aurélie Langeron, également secrétaire au bureau de la section, la féminine semble aussi solide que prometteuse. Le secret en est peut être la convivialité souvent mentionnée à propos de l’ambiance. Souhaitons en tout cas à ces joueuses de maintenir longtemps cet esprit. Quant à la nationale, de tenir son objectif, et qui sait, puisque la Pro B masculine était devenu Pro A sans l’avoir poursuivi, de pouvoir peut être elle aussi tenter une montée.
Alaric de Laroque