[ESCRIME] Romain Cannone à la 8ème place du classement du sportif de l’année Eurosport

par | 22/12/2021 | Actualité, Escrime

Source : Eurosport

Crédit photo : Eurosport

Suite de notre classement des athlètes français de l’année 2021. A la 8ème place, un champion olympique.

SPORTIFS FRANÇAIS 2021

10. Antoine Dupont (Rugby) – 45 points
9. Perrine Laffont (Ski acrobatique) – 59 points
8.Romain Cannone (Escrime) – 61 points
7. Jeudi 23 décembre
6. Vendredi 24 décembre
5. Samedi 25 décembre
4. Dimanche 26 décembre
3. Lundi 27 décembre
2. Mardi 28 décembre
1. Mercredi 29 décembre

 

Le tout premier pour la délégation française à Tokyo. Il s’agit de Romain Cannone. L’épéiste, invité de dernière minute, a vécu une journée de rêve le 25 juillet pour renouer avec la grande tradition de l’escrime française au sommet de l’Olympe.

 

POURQUOI LUI ?

Il fut l’un des quatre champions olympiques français en « solitaire » à Tokyo avec Clarisse Agbegnenou (judo), Steven Da Costa (karaté) et Jean Quiquampoix (tir). Dans un sport, l’escrime, qui est historiquement un atour majeur de la délégation française, mais qui n’avait plus goûté à la moindre médaille d’or individuelle depuis un petit moment. Il fallait remonter aux Jeux d’Athènes, en 2004, pour trouver trace d’un champion olympique français. C’était Brice Guyart, au fleuret.
Romain Cannone, lui, est allé chercher le titre à l’épée, une arme qui attendait pareil sacre depuis Atlanta 1996 et Laura Flessel, et quatre ans plus tôt à Barcelone en ce qui concerne les hommes, par l’intermédiaire d’Eric Srecki. Cannone, c’est la divine surprise tricolore de Tokyo. Agbegnenou, Quiquampoix et Da Costa étaient tous attendus et même grands favoris dans leurs disciplines respectives.

Le tireur de Saint-Maur, lui, n’avait pas une telle étiquette dans le dos, mais ce fut à son avantage, comme il nous l’avait expliqué dans le podcast L’Heure Olympique. Parmi les favoris, beaucoup ont été pris par le stress. Pas lui. Alors que l’équipe de France comptait avant tout sur son leader, Yannick Borel, c’est donc le Francilien qui a surgi, malgré son absence de références sur le circuit. Mais son escrime offensive a séduit et il a livré le tournoi parfait, jusqu’au bouquet final puisque, pour le match du titre, il a dominé le Hongrois Gergely Siklosi (15 touches à 10), champion du monde en titre.
Une façon de mettre la cerise sur son gâteau doré et de bien spécifier que cette médaille d’or était pleinement méritée. Ce jour-là, Romain Cannone était tout simplement le plus fort. Au total, il aura sorti en chemin cinq membres du Top 10. Sa présence à Tokyo avait quelque chose d’improbable (il n’était que remplaçant et n’a dû sa place dans l’épreuve individuelle qu’à la non-sélection inattendue de Daniel Jérent), pas celle sur la plus haute marche du podium.

SON ANNÉE EN 5 DATES

  • 21 mars : A Kazan, en Coupe du monde, le natif de Boulogne-Billancourt se hisse en huitièmes de finale. Ce Top 16 lui permet de s’assurer une place de remplaçant en équipe de France. Une information anodine sur le moment, qui prendra tout son sens quelques semaines plus tard…
  • 18 juin : A un mois du départ pour Tokyo, Daniel Jérent, médaillé d’or par équipes à Rio en 2016, apprend qu’il ne ferait pas le voyage pour le Japon à cause d’un contrôle positif. Romain Cannone, jusqu’alors remplaçant, devient titulaire pour l’épreuve individuelle.
  • 25 juillet : Impérial tout au long du tournoi, Cannone survole la compétition et devient champion olympique à l’épée, apportant à la délégation française sa toute première médaille d’or dans les Jeux de Tokyo.
  • 30 juillet : Alors que l’équipe de France est championne olympique en titre, elle s’incline en quarts de finale contre le Japon, 45 à 44.
  • 20 novembre : Pour la reprise de la saison, il signe son premier podium dès la première manche de Coupe du monde, à Berne, en terminant à la 3e place.

 

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